mardi, mars 17, 2009

Jeudi 19 mars


Pour des raisons personnelles je ne peux faire grève jeudi.
Enfin je ne pourrais pas me rendre à la manifestation.
Mais je serais par la pensée près de mes collègues qui iront se faire entendre.

Alors oui je comprends ceux que la grève va gêner.
Mais je reste persuader que parmi ceux qui vont râler,
il y en a qui râlent de subir la crise de plein fouet.
Il y en qui en ont marre de voir des privilèges octroyés à certains.

Ceux qui font grève se battent pour nous, pas seulement pour eux.
Une journée de grève, c'est une journée de salaire perdu.
Vous croyez que cela fait plaisir?
Lisez les revendications des grévistes, ne vous bouchez pas les oreilles, entendez les.

Ainsi la nécessité de mettre rapidement en place une véritable
relance de la consommation est toujours refusée. C’est
pourtant une urgence sociale et une obligation économique.
Plus de salaires, des minima sociaux et des retraites en hausse
c’est ce qui permet de soutenir l’activité économique et l’emploi
en remplissant les carnets de commande des entreprises.
Pour le gouvernement comme pour le patronat ce n’est jamais
le moment d’augmenter les salaires! Quand la croissance
est là il ne faut pas pénaliser la compétitivité et quand
la récession s’installe il ne faut pas gêner les entreprises!
Dans les faits celles-ci ne sont d’ailleurs pas mises à contribution,
en particulier celles qui réalisent des profits records.
Le gouvernement dit vouloir protéger, au nom de la justice,
les plus touchés par la crise mais ce sont des mesurettes
éclatées, limitées à la seule année 2009 et qui oublient beaucoup
de monde. C’est par exemple le cas des chômeurs dits âgés qui ne peuvent plus bénéficier de l’AER (Allocation
équivalent retraite) et qui de ce fait se retrouvent au minimum
social.
Alors que le gouvernement est hyper réactif et très généreux
quand il s’agit d’aider les banques et les entreprises il fait la
sourde oreille quand il faut soutenir les salariés, la consommation et l’emploi. Résultat: non seulement la crise s’aggrave,
le chômage s’envole, mais les inégalités sociales explosent.
On nous parle de répartition des richesses mais c’est de la
communication, du vent!!!

Quand je me bats pour moi,

je me bats pour toi.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

au faites je t'ai mise dans mes liens parce que j'adore ton blog et que tu as ete une grande fidele alors je peux pas passer a cote de toi!
Sophie

La tribrunette a dit…

Merci Sophie.
T'es vraiment une fille géniale.

Gros bisous