Un peu d'histoire.
Aux origines du Sapin
L’histoire du sapin de Noël est bien vieille. Chaque 24 décembre, les Celtes avaient fait de l’épicéa l’arbre de l’enfantement. Suivant le rythme de leur calendrier lunaire, ils avaient fait ce choix considérant cette date comme le moment de la renaissance du soleil. Lors du rite du solstice d’hiver, un arbre, qui symbolisait la vie, était habillé de fruits, de blé et de fleurs. Les Celtes attribuaient un arbre à chaque cycle. Afin de rivaliser avec la fête païenne, l’Eglise institue en 354 la célébration de la naissance de Jésus-Christ. Cet événement se déroulait le 25 décembre. Jusqu’à cette date, seule une messe de la nativité était célébrée. Mais le mystère autour du sapin tire aussi son origine de quelques légendes. Au VIIe siècle, on raconte que saint Boniface, voulant convaincre des druides allemands de Geismar que le chêne n’était pas un arbre sacré, fit abattre l’une de ces essences. Le chêne tomba et écrasa tout dans sa chute. Tout, à l’exception d’un jeune sapin. Boniface y vit un miracle et appela le résineux rescapé «l’arbre de l’Enfant Jésus». Quant au terme «arbre de Noël», il n’est apparu pour la première fois en Alsace qu’en 1521. Au XVIIe siècle, les décorations étaient composées de pommes, de confiseries et de petits gâteaux. L’étoile au sommet de l’arbre, qui symbolise l’étoile de Bethléem, apparaît à cette époque. Mais ce sont les protestants, dès 1560, qui développèrent la tradition du sapin de Noël pour se démarquer des catholiques.
Les premiers sapins illuminés apparaissent plus tard au XVIIe et XVIIIe siècle. La tradition du sapin de Noël gagna peu à peu les cours européennes. En 1738, Marie Leszczynska, épouse de Louis XV, aurait ainsi installé un sapin de Noël dans le château de Versailles. La pratique de la décoration du sapin de Noël se généralisa à la fin du XIXe siècle.
En attendant je poursuis mes achats de décoration pour Noel.
Bises à bientôt....
