vendredi, juin 06, 2008

Ces quelques lignes

extraites du libre de Marc Levy, Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites.

Page 360 le papa dit à sa fille :


Imagines-tu à quel point il faut vous aimer pour apprendre
à ne vivre que pour vous,sachant que vous oublierez tout de vos premières années, que celles à venir souffriront de ce que nous n'aurons pas bien fait, qu'un jour viendra, inéluctablement, où vous nous quitterez, fiers de votre liberté.

J'ai lu hier soir ce passage, il m'a arrachée des larmes.
Je le trouve tellement juste, tellement beau...que j'ai eu envie de le partager.
J'ai voulu le lire à mon mari ce matin...je n'ai pu lui lire que la moitié...les larmes ont refait surface, je suis sensible en ce moment, rien d'étonnant vu mon état.

Quant au livre, je n'ai pas accroché au début, j'ai bien cru que l'inspiration de Lévy s'était envolée...je m'en suis trouvée déçue, mais j'ai poursuivi ma lecture, et je suis heureuse de l'avoir fait, car il est tout simplement génial!!

Ce soir je commence un nouveau livre :



Deux jours à tuer,
Le film sort au cinéma actuellement, avec Albert Dupontel, moi je préfère faire marcher mon imagination...

Aussi je rejoins mon lit, mon livre et vous souhaite une bonne nuit.

DeLpHiNe

2 commentaires:

Unknown a dit…

Joli texte !
Mais heureusement que les enfants n oublient pas tout et qu il leur reste de bons moments pour contre-balancer les deboires. D autre part apres la "prise de liberte" je crois que si la base n est pas trop mauvaise la connection se refait, meme si seulement par pensees, lorsque l enfant est parent a son tour.
Bonne nuit et bonne lecture
Bisous

La tribrunette a dit…

Non Vero, il ne dit jamais que les enfants oublient tout...mais que les enfants oublient les premières années de leur vie
Te souviens tu de tes 3 premières années de vie???


Ensuite arrivés à un certain âge, on juge ce que nos parents ont fait ou pas, de préférence ce qui n'était pas bien, et je crois que c'est "normal".

Dernier point, comme tout enfant, on a tous rêvé un jour de prendre son envol, d'avoir sa liberté, sans songer à la "peine" que cela pouvait faire à nos parents...même si on revient chez nos parents, on ne les oublie pas, nous avons été heureux de prendre notre envol.

Après la phrase est sortie de son contexte...la fille reprochant à son papa de ne pas l'aimer...il lui offre cette réponse!!!